Comment diagnostiquer un trouble du sommeil ? Focus sur la polysomnographie.
- marievitali2
- 12 mai
- 2 min de lecture
Quand les nuits deviennent source d’inquiétude, il est parfois utile de les observer de plus près.
Troubles du sommeil, fatigue persistante, réveils fréquents, ronflements inquiétants… Quand ces symptômes s’installent, il peut être nécessaire de réaliser un bilan du sommeil. Ce bilan permettra d’identifier une éventuelle pathologie, et de vous orienter vers un traitement adapté.
Quels examens et quels outils pour mieux comprendre son sommeil ?
Selon vos symptômes, plusieurs outils peuvent être utilisés par les professionnels de santé :
L’agenda du sommeil : vous notez vos heures de coucher, de réveil, les réveils nocturnes, sur une ou deux semaines. Cela donne une première image de votre rythme et des perturbations de votre sommeil.
L’actimètre : un petit capteur porté au poignet, qui enregistre vos mouvements pour estimer les phases de sommeil et d’éveil.
La polygraphie ventilatoire : un enregistrement à domicile, souvent utilisé pour dépister l’apnée du sommeil. Elle mesure votre respiration, le ronflement, l’oxygène dans le sang…
La polysomnographie : l’examen le plus complet, réalisé en général dans un laboratoire du sommeil.
Zoom sur la polysomnographie
Cet examen peut faire un peu peur de prime abord, mais rassurez-vous : il est totalement indolore, non invasif, très bien encadré et surtout, très efficace et précis :
Vous êtes accueilli(e) dans un centre spécialisé, généralement pour une ou deux nuits.
On vous installe dans une chambre confortable, équipée de matériel discret.
Des capteurs sont posés sur la tête, le thorax, les jambes – ils enregistrent vos paramètres pendant le sommeil.
Vous dormez comme d’habitude (ou presque), pendant que l’équipe médicale surveille à distance.
L’examen permet d’analyser l’activité cérébrale, la respiration, le rythme cardiaque, les mouvements musculaires, et bien d’autres données.

À quoi ça sert ?
La polysomnographie permet de diagnostiquer avec précision :
Le syndrome d’apnée du sommeil
Les insomnies sévères ou résistantes
Le syndrome des jambes sans repos
Les parasomnies (comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes)
Les troubles du rythme veille-sommeil
C’est une porte d’entrée vers une meilleure compréhension de votre sommeil, vers un traitement adapté à votre pathologie — et vers un meilleur quotidien.
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